Le film comme une BD expressionniste destinée au grand écran
ne lésine pas sur les moyens, au moment où les spectateurs ne se précipitent
plus dans les salles - sauf pour « Avatar ».
Cet hymne au septième art, depuis les coulisses folles,
violentes, impures, de l’usine à rêves, persiste à nous faire rêver.
Il traite de la fin de l’époque du cinéma muet et nous parle
aussi, depuis les années 1920 de notre monde tel qu’il change un siècle après.
Le film vu précédemment du réalisateur franco- américain laisse le
souvenir d’une comédie lumineuse, https://blog-de-guy.blogspot.com/2017/02/la-la-land-damien-chazelle.html
cette fois les danses toujours bien réglées sont boostées
par la coke et la belle qui veut réussir doit monter sur la table, sur fond de musique
toujours aussi entrainante.
Pendant trois heures, le rythme parfois survitaminé
s’apaise par exemple avec un entretien d’une chroniqueuse lucide face à un
acteur en fin de parcours. Ce moment de gravité prend du relief en succédant à
des scènes spectaculaires, drôles ou dramatiques.
Un ami vient de me rendre notre copie de "Un roi à New York" de Chaplin que je continue à regarder avec plaisir.
RépondreSupprimerJe pense que Hollywood a joué un rôle non négligeable dans la vie de ma mère et grand-mère. Une usine à fabriquer du rêve. Ça doit être mon côté.. Amish maintenant qui me pousse à professer une position critique sur l'usine à rêve, surtout l'ampleur qu'a pris l'usine à rêve qui exporte ses produits partout sur la planète.